Spider-Man, tome 1, de Joe Michael Straczynski et John Romita Jr

Quatrième de couverture

Cet imposant album vous propose le début de la prestation de J. Michael Straczynski. Une véritable révolution dans l'univers de Spider-Man ! Un mystérieux individu nommé Ezekiel bouleverse la vie de Peter Parker et remet en question l'origine même des pouvoirs de Spidey. Tante May, quant à elle, va faire une surprenante découverte. Également au sommaire, un épisode marquant dans lequel Spider-Man fait face aux événements du 11 septembre 2001.

(Contient les épisodes US Amazing Spider-Man (1999) 30-45)

Chronique de Sabbata

Bizarrement fan de ce héros, j’ai surtout connu Spider-Man grâce aux dessins animés qui passaient à la télévision et j’essayais de ne pas louper un épisode, puis il y a eu les films. J’ai parfois eu l’occasion de lire des comics, mais là, je me suis lancée dans ce premier volume. Que les fans se rassurent : on suit toujours Peter Parker, sauf qu’ici, l’adolescent mordu par une araignée radioactive est bien loin. Nous avons affaire à un homme mûr, toujours amoureux de MJ même si celle-ci l’a quitté après avoir appris sa nature. Ceux qui n’ont jamais lu les premiers Spider-Man peuvent donc suivre ce premier tome. Toutefois, il est utile de connaître l’univers de Marvel, car il y a des références à d’autres héros ou ennemis qui ont été vu en film. Ainsi, tout le monde trouve son compte.

Au début, j’ai été surprise par cet album car je ne m’attendais pas à faire un tel bon. Habituée à avoir le jeune homme en tête, on en oublie qu’il vieillit comme tout le monde, qu’il avance dans la vie et que celle-ci n’est pas aussi rose qu’on voudrait le croire. Parfois, on a même l’impression que ça empire.

Entre réalité et fiction, on est surpris de voir une référence au 11 septembre, événement malheureux mis en image, réunissant les ennemis surnaturels pour un effort commun. Héros de New York, c’était presque une évidence, mais il fallait y penser. Les quelques images consacrées à cet attentat sont pleines de sagesse, le texte et l’image donnent une harmonie à l’instant et invitent à la réflexion.

C’est un tome où l’action ne manque pas. Notre héros va affronter une nouvelle menace qui semble sans faiblesse, un allié inattendu va le soutenir et surtout, Tante May va être très présente dans cette histoire. Même s’il est plus vieux, Peter Parker ne change pas au niveau personnalité. Il est sérieux dans sa recherche de rendre la justice, il se prend des coups, réussit difficilement à survivre, son corps est malmené tout au long de l’histoire, c’est sans doute une des raisons qui le rend accessible. Oui, il fait de grandes choses grâce à son don, mais il reste humain.

Comme on ne change pas une bonne recette, l’humour est l’honneur et c’est souvent très bien illustré, l’expression des personnages est bonne pour chaque vignette, rendant les planches presque vivantes.

Même si j’ai eu un mouvement de recul au début, j’admets avoir été conquise. Certes, je ne suis pas Geek au point de tout savoir sur Spider-Man, mais j’ai aimé ce volume. J’ai trouvé que l’alliance entre Straczynski et Romita JR était parfaite pour ce livre, même si j’ai pu lire que la traduction française, très bonne cela dit en passant. Sans hésiter, je suis prête à répondre « présente » pour la suite, en espérant qu’il y en aura une.

Fiche technique

Spider-Man, tome 1
Straczynski et Romita Jr
Panini Comics
BD
384 pages
35,50€

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