Quatrième de couverture
Filant à toute allure au volant de son vieux
cabriolet, David s abandonne à ses souvenirs... Il a dix ans ; lui et ses
parents sont en vacances. À cause d une récente tempête, le parc
de loisirs est dévasté, il n y a plus d'eau dans les piscines, le
toboggan est détruit. Cela ne l'empêche pas de rencontrer une bande d enfants
de son âge avec qui il va rapidement se lier d'amitiés, pour le meilleur et
pour le pire...Au fil d un road-trip halluciné entrecoupé de souvenirs
d enfance, David va progressivement se résigner à affronter le douloureux
passé qu'il trouvera au bout de la route. De par son trait faussement fragile
et son audacieux sens de la composition, Thomas Humeau nous dresse un portrait
sensible de ces cinq adolescents évoluant dans un univers saisissant
et atypique, qui n est pas sans rappeler celui de Gus van Sant.
Chronique de Garlon
Je vais cette fois vous parler d’une BD : Desert Park, de Thomas Humeau.
Je dois dire que j’ai été assez déçu par cette
bande dessinée, malgré quand même certains points positifs.
Le premier aspect m’ayant ennuyé est le dessin.
Enfin, je ne veux pas dire la totalité des dessins de l’auteur, mais
principalement les personnages. En effet, la façon dont sont dessinés ces
personnages ne me plait pas du tout, principalement pour ce qui est du visage.
Ils sont vraiment très spéciaux et j’ignore s’il s’agit de problèmes au niveau
de la réalisation du dessin ou si l’auteur a voulu, avec cela, donner un aspect
plus bizarre a son récit. Quoi qu’il en soit, je trouve ça raté, les personnages
ne paraissant pas travaillés.
Pour le reste du dessin, le style est fort simple,
pouvant paraître fort hésitant, et les traits donnés sur certains objets
paraissent fort étranges. Mais lorsqu’on y regarde de plus près, le jeu des
couleurs mis par l’auteur couplé à ce style de dessins donnent une image assez
étrange à la BD, qui s’accorde bien avec l’état du parc.
Passons maintenant à l’histoire. Là encore, j’ai
été pas mal dérangé, car j’ai vraiment trouvé cette histoire
« vide ». Autant le dire comme il est, presque rien ne m’a intéressé
dans cette histoire.
Un homme roule dans sa voiture et va vers une
destination dans le but d’affronter son passé. Tout au long de son trajet, il a
des souvenirs que nous voyons sous forme de flash-back. Dans ces souvenirs, il
est dans un parc détruit par une tempête et s’amuse avec un groupe d’amis
rencontrés sur place. Une fille vient se mêler au groupe et une petite jalousie
s’installe. Au final, nous découvrons la raison, que l’on peut en fait deviner
très rapidement lors de la lecture, tellement elle est prévisible, du retour de
cet homme à cet endroit.
Et voilà l’histoire… Rien d’original, du vu, revu
et du re-revu sans aucune originalité. Nous pourrions éventuellement dire que
ce récit traduit l’importance pour l’homme d’affronter son passé, mais
personnellement, je ne l’ai pas vraiment vu comme ça…
Je passe maintenant à un aspect que j’ai trouvé
assez positif : le caractère des personnages. Les jeunes que nous suivons
lors des flash-back ont un caractère assez joyeux et donne de ce fait une
ambiance bon enfant au récit. Mélangée avec le style un peu étrange et malsain
du dessin, ça donne une ambiance assez spéciale au récit qui n’a pas été pour
me déplaire. De plus, ces personnages sont assez attachants au final.
Donc voilà, une BD que je n’ai pas
particulièrement appréciée, malgré quelques points positifs. Thomas Humeau
signait son premier essai, et, même si je n’ai pas fort aimé, cet auteur a
certainement de l’avenir dans le monde de la BD grâce à l’ambiance qu’il sait
mettre dans son récit, même si le récit en lui-même n’est pas très intéressant.
Fiche technique
Desert Park
Thomas Humeau
Manolosanctis
BD
96 pages
16 €
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