Un sentiment plus fort que la peur, de Marc Levy

Quatrième de couverture

Dans l’épave d’un avion emprisonné sous les glaces du mont Blanc, Suzie Baker retrouve le document qui pourrait rendre justice à sa famille accusée de haute trahison. Mais cette découverte compromettante réveille les réseaux parallèles des services secrets américains. Entraîné par l’énigmatique et fascinante Suzie Baker, Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène une enquête devenue indispensable à la survie de la jeune femme. Traqués, manipulés, Suzie et Andrew devront déjouer pièges et illusions jusqu’à toucher du doigt l’un des secrets les mieux gardés de notre temps.

Chronique de Ceinwèn

Depuis longtemps j'aime les romans de Marc Levy et j'ai longtemps également sauté sur la moindre de ses parutions. Le temps aidant, je n'ai pas lu les derniers sortis, avec Un sentiment plus fort que la peur je renoue donc avec l'auteur de Sept jours pour une
éternité (je suis une romantique dans l'âme faut croire).

Dans ce roman, nous retrouvons Andrew Stilman et Suzie Baker dans une traque de la vérité qui les conduira au bout du monde, avec plus d'ennemis à leurs trousses qu'ils ne l'avaient initialement imaginés. Tout débute par l'équipée de Suzie sur le Mont Blanc : après des moins d'entrainement, la jeune femme parvient à trouver la carcasse d'un avion emprisonné sous la glace. Au prix de terribles sacrifices, la jeune femme continuera sa quête de la vérité à New-York et se fera aidé d'Andrew Stilman, un journaliste du New-York Times qui traverse une mauvaise passe. Aidés, trahis, manipulés et menacés, le couple n'aura presque aucun instant de répit jusqu'à se retrouver au pied du mur : quel est le prix d'une telle quête ? Jusqu'où sont-ils prêt à aller pour écrire un article, ou rétablir une vérité que le monde a finie par oublier ?

Je dois avouer que, par rapport au début, l'auteur s'écarte résolument du genre romantique pour basculer dans le roman d'investigation et de recherche à travers le monde. Je n'ai pas retrouvé ce qui faisait les romans de Marc Levy à l'origine. Ça se laisse lire, sans soucis, mais c'est différent. J'ai eu l'impression de lire le roman de quelqu'un d'autre.

Ce roman a une autre particularité, je l'ai écouté et non "lu" au sens strict du terme. C'est une expérience très particulière le livre audio, mais ça reste assez agréable. Par exemple dans les transports, que vous soyez au volant ou dans le métro. Personnellement quand je ne supporte plus le transport, ou que je ne peux pas m’asseoir  je trouve ça intéressant ! De plus, le narrateur a une voix qui a nécessité un petit temps d'adaptation pour ma part, mais que je prenais plaisir à retrouver à chaque fois ! J'ai fini par complètement associé sa voix au roman.

En revanche, de ne pas lire, ça m'a laissé plus de temps pour faire attention à la construction du roman, aux tournures de phrases et aux choix narratifs de l'auteur. C'est de cette manière que je me suis rendu compte que l'auteur abusait peut-être un peu trop des listes pour nous décrire un endroit, et des métaphores. De même, je me suis interrogée sur l'utilité de certaines scènes ou descriptions. Le cauchemar d'Andrew nécessitait-il vraiment une description détaillée ? (surtout que ça m'a plus rendue perplexe par rapport au nom de Knopffe). Mais cela mis à part, c'était une expérience agréable, et je vais continuer avec les livres audio (qu'on se rassure, le livre papier a encore de beaux jours chez moi !)

Fiche technique

Un sentiment plus fort que la peur
Marc Levy 
Lu par : Michelangelo Marchese
AudioLib
Durée : 8h45
21.90 € (format audio) - 14.99 € (format numérique) - 21€ (broché)

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